Dans le désordre des années
Des nuits complètes à essuyer
Ces bancs de blanc
Ces grands vents de fumée
Qui au matin se cachent
Sous ton lit de glace
JusquÔÇÖà ce que tu reviennes
Qui au matin se cachent
Sous ton lit de glace
JusquÔÇÖà ce que tu reviennes
Pour moi cÔÇÖest très lourd à porter
Le silence que tu laisses sÔÇÖinstaller
JÔÇÖen sens le poids
Je lÔÇÖentends penser
Au fond semblable à toi
Toi et tes états dÔÇÖâme
Jamais de demi-mesure
Jamais de moitié
Au fond semblable à toi
Toi et tes états dÔÇÖâme
Pas de moitié
Pour toi
Je me serais fait couper les deux bras
Mais la douleur très peu pour moi
JÔÇÖtÔÇÖaurais donné la lune
Mais elle ne mÔÇÖappartenait pas
Je tÔÇÖaurais donné ma vie
Une seconde avant ma mort
Pour te donner le désir
De vivre plus fort
Avec toi je pourrais retourner
Là où le sol sÔÇÖest effondré
À deux, revoir ce qui sÔÇÖest passé
Mais si tu laissais tomber
Quelques-unes de tes armes
Je ne te laisserais jamais les ramasser
Mais si tu laissais tomber
Quelques-unes de tes larmes
Grand bien je te ferai
Pour toi
Dans le désordre des années