Il s'approche et me l裨e de ses rayons ࠬa sensation nouvelle
Ni chaud ni froid, juste plus pr賠de moi
Il s'approche, il s'accroche a mon corps ravin鬠pour enfin l'avaler
Ceux qui en reviennent disent que c'est tout blanc et que pour une fois
c'est apaisant
Je regarde ࠬa t鬩, des documentaires animaliers
Savez vous qu'en Australie des oiseaux font de la peinture
Et ces petits trains de scarab饳 gros comme le poing qui sous la lune
ondulent sous les dunes
Ce n'est pas tant que j'aime la mienne
Ce qui est sur, c'est que j'aime la vie
Parce qu'avec un cafard pareil je me serait bien flingu頩ci
Ma vie est un chemin d'argile qui sous le soleil s'effrite où l'on
s'embourbe sous la pluie
Qui ne tient que gel饠par l'hiver, j'avance dans le froid, sa morsure =
me
fait courir
Philipides maudit, ma grande nouvelle, a bras le corps
Je bute, tombe et repare en laissant l࠵n bout de ma vie
Ma grande nouvelle aura chang饬 c'est la mort qui est annonc饠mais =
l'hiver
c'est fait pour r鳩ster
Alors mes jambes, le moteur, ma triple hardeur, mon coeur, ma blessure, =
ma
t괥 et la rage
Se r鶥illent tous d'un coup et lancent un sprint de fou
Rien ne m'arr괥ra, je serai le premier, avant la mort
Et bras d'honneur ࠬ'arriv饍